Unu lève plus de 10 millions d’euros pour doper sa croissance

En 5 ans, Unu a déjà vendu plus 10 000 scooters. Une jolie performance pour cette startup allemande fondée par 3 personnes, dont le Français Mathieu Caudal. Installée à Berlin, Unu emploie déjà 80 personnes.

Les 10 millions d’euros levés par Unu vont lui permettre de poursuivre sa croissance. Et l’aider à se maintenir dans la course des constructeurs de scooters électriques, aux côtés de leaders comme BMW, Govecs ou le chinois Niu.

Unu rêve du marché français

Unu marche fort en Allemagne. Mais le marché du scooter électrique n’y offre pas les mêmes perspectives qu’en France : le marché serait 3 fois plus important en France qu’en Allemagne. Dans l’hexagone, Unu commence à se faire un nom. Mais comme le confie son co-fondateur Mathieu Caudal, « les objectifs de ventes n’ont pas été atteints » en France.

Mais Unu s’est lancé à la conquête du marché français très récemment, il y a seulement un an. Si la marque a choisi un mode distribution en vente directe sur Internet, elle a tout de même ouvert un showroom Unu à Paris. Histoire de donner un peu de visibilité et de prestige à la marque. Et de convaincre les curieux qui veulent tester le scooter électrique Unu et voir d’un peu plus près ses qualités : un look rétro, une excellente maniabilité grâce à son poids plume, une batterie amovible pour le recharger facilement partout….

Unu a aussi des envies de scooter connecté

En travaillant avec Cityscoot et Coup, les constructeurs de scooters électriques Govecs et Gogoro se sont fait une jolie place sur le marché des scooters partagés. Évidemment Unu aimerait leur emboiter le pas.

La levée de fonds doit permettre à Unu de plancher sur un scooter connecté. De quoi assurer à Unu un gros volume de ventes si la marque parvient à intègrer ces services de scooters partagés. Tout en donnant de la visibilité à sa marque et ses modèles auprès du grand public. Ou comment faire coup double !